Addiction: Une maman partage son expérience

Nous rappelons aux familles qu’il est possible de vivre sans drogues, que notre association en est la preuve et qu’elle est présente sur tout le territoire grâce aux moyens de communications actuels. Les familles, elles aussi, ont droit au rétablissement. C’est en récupérant votre vie que vous allez le plus aider votre enfant, conjoint ou parent, qui consomme.

Le 6 janvier 2017, un jeune homme de 21 ans, Jean-Michel L, est décédé d’une surdose de MDMA, un triste anniversaire pour sa maman Andrée. D’entrée de jeu, il convient de rappeler que le MDMA, appelé plus communément ecstasy, est une drogue de synthèse. Dans ce cas-ci, elle est composée de molécules chimiques produites dans des laboratoires clandestins. La MDMA est une substance dérivée des amphétamines.

Andrée se souvient encore et raconte avec des trémolos dans la voix, les événements qui se sont produits il y a un an. « Il nous a quittés de façon aussi subite qu’inattendue. Pourquoi est-ce arrivé à Jean-Michel spécifiquement ? Nul ne le sait. Il est peut-être tombé sur un mauvais comprimé », se demande Andrée.

Encore une vie perdue dans cette guerre qui ne dit pas son nom, Jean-Michel était un jeune homme aimé et apprécié de ses pairs.  « À ses funérailles, l’église était pleine à craquer, avec deux rangées de gens debout à l’arrière. Plein de jeunes de son âge probablement de Narcotiques Anonymes et de la cité. Il y avait une attente de 50 minutes pour que les gens puissent nous offrir leurs condoléances », dit-elle. Andrée rapporte qu’un des deux autres jeunes a cessé de consommer.  « Il faut sensibiliser les jeunes au danger de ces drogues (MDMA, Ecstasy, et bien d’autres). Qu’ils se rappellent ce qui est arrivé à leur ami. Jean-Michel, qui avait beaucoup d’avenir, ne pensait pas mourir cette journée-là. Les jeunes doivent réaliser qu’ils ne sont pas invulnérables. Ils doivent se dire que ces produits sont de la cochonnerie.

Il est facile de s’en procurer, semble-t-il, et il ne coûte pas cher. Je souhaite qu’ils s’éloignent de ces substances », lance Andrée qui a vécu une année d’enfer depuis la mort de Jean-Michel. Pour elle, ce qui est inquiétant, c’est que cette drogue est très répandue comme toutes les drogues.

Comme beaucoup de parents dans ce genre de cas, Andrée a ressenti, à tort, un sentiment de culpabilité. Elle aurait dû, selon elle, parler plus avec lui de ces substances. « Il avait déjà consommé avant. Il s’était même inscrit à Narcotiques Anonymes », rappelle-t-elle.

Le rétablissement demande du temps et un accompagnement très présent pendant les premiers mois.

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Source: Viva-Media